Je ne suis pas du genre à étaler mes bons coups au grand public mais nous autres, on est allez se faire chauffer la couenne à Cuba. Je n’ose même pas en parler dans mon cercle de « mamans-qui-capotent-parce-que-l’hiver-avec-des-jeunes-enfants-c’est-de-la-marde » pour ne pas créer de la jalousie ou du ressentiment à mon égard. Mais si je dois être bien honnête : c’était une semaine fantasmagorique. D’abord, pas de bottes, manteau, tuque, foulard, mitaine (ben voyons, est où l’autre mitaine bordel…). Non, juste des gougounes. Ensuite, plage chaque matin. J’aime pas mal mieux avoir du sable dans mon maillot et collé partout sur le corps que de la neige jusqu’aux genoux. Pis en plus, une vague ou deux, plus de sable nulle part et des sinus bien nettoyés (il y a des vagues qui ramassent un peu plus que d’autres). Puis, petit café d’après-midi dans le lobby. Les enfants courent tant qu’ils veulent (je n’ai jamais été aussi à l’aise de laisser mes enfants être des enfants qu’à Cuba) et toi
J’ai déjà plus de la moitié du protocole de ré-introduction du gluten et je n’ai toujours pas de symptômes. J’ai eu des petites douleurs intestinales (surtout après ma douzaine de Tim bits qui ne goûtaient vraiment pas aussi bon que dans mes souvenirs…), des cacas bizarres, des flatulences odorantes, un abcès dans la bouche (j’en faisais constamment quand je consommais du gluten) mais je n’ai pas eu de trucs méga handicapants. Quand je pense qu’il y en a pour qui ce protocole est un véritable calvaire, je suis bien heureuse d’avoir eu cette version de l’histoire. Et c’est assez difficile de faire la part des choses ces temps-ci justement parce que je n’ai pas de symptômes. Comme je l’ai déjà décrit, la vie avec gluten c’est vraiment facile et agréable. Le problème c’est que je m’y plait vraiment beaucoup et que je pense bien continuer comme ça après mes prises de sang. Vous savez le trois semaines d’attente où la prise de sang est faite mais que le médecin ne vous a toujours pas appe